Le doux désir du Deux : La relation, La confiance, F.Nuda, Hopper, Sunlight on browstones
Le doux désir du Deux... La relation, La confiance... Nous quittons la sphère sombre du Deux pour aborder en quoi cet amour fragile des premiers temps et ses tempêtes peut, un beau matin, donner naissance à une relation plus authentique. Chacun redevient ce qu'il est et crée cet entre-deux qui n'est pas eux mais ce tiers, plus ou moins instruit, basée sur la confiance, la relation. Il appartiendra à chacun d'en prendre soin, sans cesser de prendre aussi soin de soi. J'ai choisi cette toile de HOPPER où lignes géométriques d'une part et lignes plus fluides du paysage, créent un ensemble où tout est là pour que ce lien se stabilise pour le meilleur et pour le dire, ce que le soleil sur cette maison semble nous indiquer.
Fran Nuda
Fran Nuda
![]() |
Sunlight on brownstones
Edward Hopper,
1956 Huile sur toile 77.05 x 101.88 cm Wichita Art Museum. |
Après
la chute en amour, vient le temps de l’entre-deux où chacun redevient
indépendant, malgré la suite des sentiments. La distance met du poids dans la
balance
qui
penche vers la durée. Le face-à-face devient un côte-à-côte, chaque
protagoniste prend la place qui lui est, inconsciemment, attribuée. Le jeu du
Deux peut commencer, et les paris sont lancés.
Un
amour attendri pour un pari réussi !
Courir
le handicap est un vrai challenge pour les deux chevaux fougueux, de plus en
plus rodés, et de moins en moins transis. Ménager chacun sa monture s'avère
nécessaire, pour tenir la distance qui reste à parcourir, jusqu'à la ligne
d'arrivée, avec ou sans alliance, pour transformer cet essai en éternité. Mais
il peut aussi arriver que la course au bonheur soit annulée, de but en blanc,
par forfait déclaré d'un du Deux.
L'amour
a sa mesure qu'il faut battre chaque jour !
A
ce rythme, peu parviennent en finale. Pas de recette particulière pour tenir la
distance si ce n'est prendre soin de la relation chaque jour, laisser l'espace
nécessaire à chacun pour exister aussi, au-delà du lien qui maintient le désir
et l'envie définitive de vivre un amour plus posé et raisonné. Complicité à la
source de laquelle grandit ce qui se nomme communément Amour.
Les
facettes multiples du Deux devenu unique !
L'intermittence
des temps devenue la nécessité première pour que chacun, dans le don de soi,
sache qu'en retour, il recevra cet amour nourricier, balancier indispensable
pour garder en équilibre et vivant, le lien à l'autre, dans la douce illusion
raisonnée d'un amour, somme toute, partagé. Bercé par le chant mensonger,
devenir cet autre meilleur et utile, au fil des années écoulées, malgré les
regrets, les excès et les décès.
La
confiance
Garantie
de la relation qui s'impose de fait si l'on vise la durée. Comment maintenir la relation si la confiance
ne la tient pas serrée, sans trop exagérer sous peine d'étouffement, loin de
tout discernement ? Ainsi en va-t-il de cette qualité que peut être la
confiance dont on fait preuve dès la plus tendre enfance. La garantie
nécessaire pour trouver l'âme-soeur du bel amour, lorsque plus grand, le
désir y pousse.
La
tromper serait pure barbarie !
Le
mot-clé ouvre la porte adéquate d'un cœur sans hâte qui saura, le moment venu,
reconnaître l'autre dont il a besoin pour aller vers plus de vie, ensemble.
Pas de clause particulière dans ce contrat de l'instant qui, pourtant, prend
son temps mais sans la garantie totale ; la porte ouverte de l'un, face à celle fermée de l'autre, rend la
confiance obsolète et absurde.
La
chute magistrale de la confiance trahie !
Il
se pourrait aussi que l'un du Deux en ait été tant privé qu'il lésinât à
l'accorder, d'instinct, à qui l'en assurait. La parole et la confiance n'ont,
pour certains, aucun sens si ce n'est celui d'abuser de la naïveté du donneur
qui, dans l'intimité de son cœur, ne peut en aucun cas imaginer combien, pour
le receveur, ces valeurs ne sont que leurres.
La privation de cet ingrédient enlève toute saveur à l'amour.
Retrouver
la confiance en soi sans tarder !
Cadeau
d'exception, en ces temps de doute et de mercantilisme, où tout se règle sur
l'ardoise numérique du chacun pour soi. La vie, de plus en plus, se décline
dans l'abus presque permanent et admis du sentiment suranné que devient ce
noyau dur de tout lien de vérité. Se fier alors surtout à soi pour ne plus
tomber dans un émoi sans véritable Toi. Ce fondement du meilleur de l'humain,
la confiance, reporté à demain ?
Voir aussi sur le blog concernant le Doux désir du Deux dans l'ordre chronologique de parution :
Le doux désir du Deux, Fran Nuda, essai, retours de lecteurs et l'extrait choisi de promotion
Le doux désir du Deux : l'illusion, l'autre, Fran ...
Le doux désir du Deux : Le désir, Le contrat, F. N...
Jamais 2 sans 3,euh non non pas d'humour tordu face à cette lecture, juste prum's pour la 3ème fois !!!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ces deux passages, plus optimistes et si bien écrits. De l'espoir dans l'écrit et du soleil sur la toile ! On ne se refait pas, j'j'ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein sauf en cas de fortes tempêtes où je peux le vider !
Dans un essai on passe l'objet de l'étude au scanner en quelque sorte alors ce n'edt pas toujours agréable mais que serait la lumière sans ombre ? Je partage ton regard toutefois et en vieillissant, de plus en plus... Merci ma Nicole pour cet échange😘😍
SupprimerComme Nicole .., c’est vrai que ces 2 passages sont p’us Optimistes . En fait jamais rien n’est perdu , tout se transforme . Une fois la colère passée et tout ce qui va avec , chacun reprend son identité et se retrouve être lui même et recommence à ré espérer et à vivre .
RépondreSupprimerOui très bien écrit Fràn 😘
Merci de ce petit partage car je sais que ce soit toi ou Nicole, vous l'avez déjà lu mais bon là, j'ai un peu de retour donc c'est sympa ! ;)
Supprimer